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Critique constructive ou non

Titre : Bleu noir

Artiste : Georgio

Date : 18 décembre 2015

Durée : 1h03

Style : French Indie, Hip-hop/Rap, Rap Québ, French Rap


Pochette d'album bleu noir
  1. Jeudi Gris

  2. Bercé par le vent

  3. les anges déchus, les gens déçus

  4. Dépression

  5. Rêveur (Pour Anatole)

  6. Héros

  7. Appel à la révolte

  8. Malik

  9. Bleu noir

  10. 6 avril 93

  11. Faut tenir

  12. Rose noire

  13. La Celle Saint Cloud

  14. Des mots durs sur des bouts de papiers


 

PRÉFACE


Dans cette critique, nous étudions les paroles et la liaison de l’instrumentalité avec celles-ci. Cette critique a été effectuée y a quelque temps de cela, bien avant que RapChronicle ne voit le jour. Aujourd’hui, nous avons décidé de partager avec vous cette critique musicale, qui n’a véritablement rien d’une critique. 


À l’époque, l’écoute de cet album et l’écriture de cette critique avait été faite sur un mois, c’est pour cela que les termes suivants avaient été mentionnés. 


“J’ai l’impression qu’à la même allure que Georgio, j’ai vécu, durant cette écoute, certaines émotions et musiques qu’il nous offre dans cet album. 


J’ai beaucoup écouté cet album en étant dans un état second, peut-être même en rentrant dans un univers fictif, en m’imaginant vivre ces situations.


Cette préface paraît néanmoins bien plus intéressante que la critique en elle-même.”


Suite à ces mots, je vous laisse découvrir les titres de l’album “bleu noir” écrit et imaginé par le rappeur Georgio.  


Sur ce, bonne lecture ! 


 

Titre : Jeudi gris 

Durée : 3:52


Citation 

“J'ai autant peur du temps que

J'ai peur de moi, justement, j'm'épuise à travers les yeux

Les yeux d'un jugement de quelqu'un qui n'sait rien”


Première écoute  

Nous pouvons remarquer une suite logique dans les paroles. Chaque couplet se lie avec le suivant créant une réelle histoire. On comprend que la musique est pour lui un exutoire, où il se permet d’évoquer ses peurs, doutes ainsi que tristesse. Il compose afin d’évacuer tout ce qu’il ressent. 


Instrumentalité 

L’instrumentalité en elle-même est bien, mais je n’ai pas forcément aimé. Néanmoins, en vue du rythme avec lequel il pose, il arrive à nous offrir une expérience auditive plaisante grâce aux paroles liées intelligemment avec l’instrumentalité.  


Deuxième écoute 

Lors de cette écoute, nous remarquons que peu importe le moment de la chanson, nous pouvons nous identifier d’une façon ou d’une autre à un mot, une phrase ou même un couplet entier. Un réel signe d’appartenance à ses textes se forme. 


Lien entre le titre et les paroles  

Le titre ici est parfaitement en accord avec les paroles. Finalement ces peines sont comme un jeudi gris, comme une routine dans sa vie, comme un jeudi gris qui se répète à l’infini. 


Conclusion 

Finalement, on comprend que plus sa vie avance, plus la douleur augmente et de nouveaux problèmes viennent s’ajouter aux anciens. 


 

Titre : Bercé par le vent 

Durée : 3:35


Citation 

“Et si on s'arrête, on est là, on s'remotive et on r'démarre”


Première écoute  

Le son, au premier abord, donne envie d’être écouté, il suscite notre curiosité. 


“Le mépris des autres pour l’amour des miens”


J’interprète cela comme étant la jalousie de l’homme face à ce qu’il ne possède pas, l’amour de certains plus important ou simplement l’amour reçu. 


Instrumentalité 

L’instrumentalité est curieuse, mais tout de même un peu lassante. 

Une boucle continue, qui change seulement lors d’une alternative cherchant à amener quelque chose de nouveau.


Lien entre le titre et le son  

Bercé par le vent, signifierait qu’il se laisse vivre ? Ne réfléchis pas ? 

Seulement agit.


 

Titre : Les anges déchus, les gens déçus

Durée : 5:05


Citation 

“Aucun moyen de trouver le sommeil, tu veux juste être bourré d'oseille

Malheureusement c'est pas le cas, ça pense aux flingues, aux braquages

A venger cette putain d'enfance dont tu parles pas”


Première écoute  

Il raconte ici le quotidien de beaucoup d’entre nous, les réalités de certaines vies, les actions faites par les uns ou les autres. 

Il relève ici un chagrin enfoui, cela allant à la perte d’un proche, un manque, une enfance inexistante ou encore des actions du passé ayant encore une répercussion sur le présent. 

Le personnage représenté dans cette chanson, semble beaucoup réfléchir, de la même façon que mes pensées fonctionnent, c’est une réflexion qui le détruit. Elle lui fait se poser toutes les mauvaises questions en s’offrant le mauvais plaisir de lui donner toutes les mauvaises réponses. 


Instrumentalité 

L’instrumentalité est tout de suite accrocheuse, elle met vie au texte. Elle arrive, de par ces mélodies, à animer l’âme du texte. 


Deuxième écoute 

J’aime beaucoup ce son. 


Lien entre le titre et le son  

Les anges déchus ne peuvent plus sauver les gens si souvent déçus et tristes. 

Les anges n’ont plus qu’à mourir puisque vivre sans réussir à sauver la personne que l’on protège ou sans lui apporter bonheur signifie l’échec pour l’ange, dit un ange gardien. 


Gens déçus car anges déchus de ne pouvoir aider.


 

Titre : Dépression

Durée : 4:08


Citation  

“Et pas à pas, il n'y plus que l'ombre de moi-même

De longues nuits à méditer, à marcher, à fuir la haine”


Première écoute  

La répétition de « dépression » est trop agressive et très vite lassante. Ce son me rappelle un plus récemment sorti appelé « NONN ». 

Le son est très peu attrayant. Seulement le dernier couplet vient amener quelque chose de différent, une cadence accentuée amenant plus de puissance rendant la musique plus intéressante.


Instrumentalité 

L’instrumentalité reste néanmoins peu plaisante, il manque un élément. Les paroles ainsi que l’instrumentalité ne sont pas exploitées. Un changement à la fin apparaît, ce qui aurait pu être intéressant s’il avait été exploité différemment. 


Lien entre le titre et le son  

Très bonne concordance, on a compris qu’il était malheureux.


 

Titre : Rêveur (Pour Anatole)

Durée : 5:31


Citation 

“La vie c'est quelques problèmes pour des milliards d'solutions

Beaucoup d'courage, un peu d'haine, cocktail en ébullition

Et mon frère oublie pas que chaque effort ça paie

Je lui répéterai tant qu'il faudra: faut rester fort et sincère”


Première écoute  

J’aime déjà beaucoup, je ne suis pas habitué à un refrain où il chante comme cela mais pour autant l’exploitation de cette nouvelle façon de râper est incroyable. 


Instrumentalité 

L’instrumentalité varie et se calme lorsque Georgio devient vulnérable. On ne s’en lasse pas.  De plus, l’ajout d’un nouvel instrument vient créer un renouveau et une légèreté à la musique. 


Deuxième écoute 

Le changement est incroyable, même très étonnant. Durant toute cette musique il saura nous épater en nous offrant un texte personnel, destiné à nous, ces auditeurs favoris. 

Avec peu, il nous donne énormément. 


Lien entre le titre et le son  

C’est lui qui nous fait rêver.


Conclusion 

On comprend que le rap c’est avant tout une passion, du kiff, un rêve. 

Malheureusement, ce rêve tant à se tourner vers le nocif où il va jusqu’à donner une partie, une partie de lui pour faire du rap. Le soutien, l’amour reçu par ses fans, son auditoire en lui-même, c’est ce qui le sauve. 


 

Titre : Héros 

Durée : 4:00


Citation 

“Ignorer tes commentaires, ta naïveté, ton mépris

Changer l'enfoiré devant son miroir, est-ce encore dans mes cordes ?”


Première écoute  

Il cherche à marquer et transmettre ce dont il a vécu. J’aime beaucoup ce son, les back sont une réelle valeur ajoutée, grâce aux encouragements du public. 


Instrumentalité 

Très entraînante, tout en amenant une touche de sensibilité, de vulnérabilité rythmée. Le changement apporte un changement, une envie de le soutenir. 


Lien entre le titre et le son  

C’est un héros dans le courage qu’il a à partager ce dont il a vécu. 


 

Titre : Appel à la révolte 

Durée : 3:29


Citation 

“J'ai mes failles, j'ai mes qualités

J'ai mes shrabs, que des gars sûrs que même ma mère a validé”


Première écoute  

Nouvelle approche dans ce son où il kick plus, il ose.  Ça me fait beaucoup penser aux Casseurs Flowters. Tout de même pas très fan, de plus le moment où Iron Sy chante, je n’aime pas du tout. 


Instrumentalité 

L’instrumentalité va bien avec les paroles, mais étant donné que je n’aime pas le son dans sa globalité je ne suis pas très objective. Il y a trop de changements qui me font penser aux sons à l’ancienne où tout voulait être fait en même temps. On peut même croire qu’il vient de découvrir un logiciel de création et qu’il tente toutes les extrémités possibles de la musique. 


Lien entre le titre et le son  

Je suis peu objective, je ne peux pas me permettre de répondre à ça. 


 

Titre : Malik 

Durée : 4:24


Citation

“Malik, je repense à Malik

Malik, te rappelles-tu de Malik ?”


Première écoute  

Il me fait penser à un son récent, ce n’est pas la première fois que je l’entends, si je ne montre pas tu me l’as déjà fait écouter.  Les paroles sont très profondes, on ressent vraiment la tristesse et la storyline. On comprend qu’au final c’est simplement un jeune qui cherchait juste à fuir ses problèmes mais qui finit par se retrouver dans des problèmes beaucoup plus importants. 


Instrumentalité 

Elle tue, elle est parfaitement rythmée. De plus, l'ajout d’instruments, ajoute vient amener une plus-value énorme dans la musique.   


 

Titre : Bleu noir 

Durée : 3:31


Citation

“Personne n'imagine à quel point c'est dur d'élever un père qui part

Parole d'enfant d'un divorce interminable

J'revois encore des coups qui fusent avec mon frère

Jouer aux arbitres, j'compte y passer mes prochaines années

Mais dur d'parler d'avenir”


Première écoute  

Déjà trop bien, où trouves t’il autant d’inspiration ? 

On comprend très rapidement qu’il impose, il n’a pas besoin de s’énerver afin de faire ressentir l’émotions de ses paroles. 


Instrumentalité 

L’instrumentalité, sans rajout est incroyable, pas besoin d’en faire trop. 


 

Titre : 6 avril 93 

Durée : 3:12


Citation

“On sait qu'la trahison existe, avec les autres t'es pas libre

Menotté aux principes, c'est l'coeur qui panique”


Première écoute  

Le refrain est très sympa, cela change de d’habitudes. Les back sont naturels et discrets mais nécessaires. Sanka, rappe juste assez, sa voix vient se poser naturellement et c’est suffisant. 


Instrumentalité 

L’instrumentalité est très old school française. 


 

Titre : Faut tenir 

Durée : 4:16


Citation

“Mais des fois j'disparais des groupes d'amis

C'est comme ça qu'j'me protège

Parce que plus personne me comprend”


Première écoute  

Paroles très fortes ainsi qu’un refrain changeant de rythme qui amène quelque chose. Néanmoins, le refrain est très très vite lassant. 


Instrumentalité 

Le violon vient amener un vent frais mais je ne suis pas pour autant fan, de plus, il ne change jamais. Elle va très bien avec le rythme, mais il y a un truc dérangeant qui fait que je ne l’aime pas.  Les paroles sont cohérentes mais le tout ne rend pas comme on l’espère. 


 

Titre : Rose noir 

Durée : 3:36


Citation

“T'as ce qu'on te jette, dis-toi que tu rebondis

Qu'on est tous passés par là, et qu'on s'en est tous sortis”


Première écoute  

Une fille, incroyable, du changement. Elle vient ajouter quelque chose de sympa, en plus sa voix cassée ça va très bien avec le son.  Un rose noir cassée par la vie, comme sa voix. 


Instrumentalité 

J’aime beaucoup, back très bien placé. 


 

Titre : La Celle Saint Cloud 

Durée : 4:33


Citation

“J'aime trop ta sensibilité, quand tu parles des autres

Tes mots sonnent juste, dans ta bouche y'a rarement de fautes”


Première écoute  

Première interrogation, pourquoi sur Apple Music les paroles ne se mettent pas, seulement « non » apparaît. 


Quelques larmes ont coulé à cause des paroles, j’ai oublié de rappeler ma grande mère, c’est tellement triste, tous les non-dits. Toutes les embrouilles nulles, le manque d'attention, avec une personne aussi importante que notre grand-mère, on oublie trop vite qu'elles portent toute la vie d’un nom, d’une famille, à quel point c’est un point de repère, un pilier.  


Instrumentalité 

L’instrumentalité amène beaucoup d’émotions, elle accentue énormément les paroles. 

Les backs ressemblent à des cris de désespoir. Instrumentalité plus rythmée à partir de la deuxième minute. Elle me fait penser aux personnes dans les clips français, anciennement, qui courent après quelque chose. Courait vers ou loin du desEspoir. 


Une touche d’apaisement vient nous accompagner à la fin. 


Lien entre le titre et le son  

Elle n’habite pas la Celle Saint Cloud, mais pas loin.


 

Titre : Des mots durs sur des bouts de papiers 

Durée : 5:00


Citation

“Chaque jour, j'ai peur de la mort mais parfois j'aime plus la vie

Parfois j'ai envie de partir mais de pas le choisir

Que Dieu me reprenne près de lui

A trop penser à mourir j'ai l'impression de moisir

Pourtant j'y crois, à l'espoir, à l'amour, à nos coeurs qui battent”


Première écoute  

J’ai envie de pleurer, je pleure actuellement, la force de ses mots est incroyable. Il sait parfaitement allier paroles, forces dans ses mots avec l’instru qu’il utilise. 


Cependant c’est peut-être un peu trop répétitif.


Instrumentalité 

J’aime beaucoup ce côté mélancolique avec la mélodie, on repasse rapidement beaucoup de souvenirs. Nous sommes presque transportés dans un vieux film Français. 


La fin qui s’accélère je n’aime pas trop, on est trop oppressé. 


Lien entre le titre et le son  

Les mots durs ne sont pas simplement sur des bouts de papiers, ils sont dans ces paroles, dans ce qu’il offre comme possibilité à notre imagination de s’embrouiller. 


 

FIN


“J’ai besoin de le rencontrer, ou qu’il fasse une visite guidée de sa tête et son cœur pour qu’il puisse nous expliquer sa façon de penser.


J'aime beaucoup ces sons parce qu’elles ont une histoire. 

Ce ne sont pas juste des phrases ne se liant pas au reste.” 


 



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